Du sucre suisse, mais pas à tout prix
Les chocolatiers, à l’instar de Camille Bloch, dénoncent un protectionnisme qui les met sous pression
Sandrine hochstrasser
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Alimentation » Vous sortez d’une orgie de chocolat? Vos placards regorgent de lapins? Contrairement au sentiment doucereux qui vous accompagne peut-être au terme de ce week-end pascal, les ventes de chocolats ne sont pas au beau fixe en Suisse. La consommation helvétique diminue d’année en année, selon Chocosuisse. Et la situation des producteurs de douceurs risque encore de se détériorer cette année, s’alarme la fédération de l’industrie chocolatière. En cause: l’introduction au 1er janvier d’un nouveau droit de douane sur le sucre et l’abolition de la restitution des droits de douane sur le lait (une sorte de subvention à l’exportation, bannie par l’Organisation mondiale du commerce). Le directeur général de Camille Bloch, producteur du Ragusa et du Torino, a accepté de raconter les défis de la branche et de sa PME de