Le retour du loup provoque polémiques, passions et émotions. Des feux de cet automne au Mont-Tendre à la pétition récente dans la région de la Broye, c’est un des sujets de discussions du moment. Le loup est-il dangereux, y compris pour nous lors de promenades en forêt?

Je comprends la tristesse et la colère des agriculteurs confrontés à des attaques de ce canidé sur leur bétail. Toutefois, j’imagine une cohabitation entre prédateurs, homme-loup, possible.

La régulation du gibier se fait actuellement en grande partie par le tandem chasseurs-lynx. Pourrions-nous laisser le loup assurer cette tâche? Il aurait ainsi davantage d’animaux sauvages à se mettre sous la dent et s’attaquerait moins aux animaux de rente.

Comment oser changer la loi dans ce sens? Une assemblée citoyenne pourrait être une piste. Les personnes choisies aléatoirement, puis formées à ce sujet et ayant entendu les diverses parties (chasseur, agriculteur, garde-faune, biologiste, etc.) proposeraient des solutions.

Emmanuel Convers,

Estavayer-le-Lac