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Un diplomate d’une autre époque

Prix Nobel de la paix, Kofi Annan disparaît au moment même où l’ONU apparaît plus affaiblie que jamais

Alexandra Schwartzbrod

Publié le 20.08.2018

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Hommage » Avec Kofi Annan vient de disparaître une certaine idée de la diplomatie, policée, discrète, respectueuse du collectif et de l’individu, convaincue des vertus de la négociation et du multilatéralisme. En gros, confiante en la capacité de l’homme à combattre ses pires penchants. Il incarnait à la perfection l’Organisation des Nations Unies, qu’il a dirigée de 1997 à 2006 après y avoir fait l’essentiel de sa carrière.

«Avec ses racines africaines, son éducation britannique, son père haut cadre dans une entreprise anglaise, sa femme suédoise et sa vie américaine, Annan porte la volonté du consensus comme une nécessité intérieure», écrivait en 2001 Pierre Hazan dans Libération. Fervent défenseur des droits de l’homme, et inlassable avocat de la paix,

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