La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

L’Arbanel, la vocation de l’accueil

Le Théâtre de l’Arbanel célèbre son quarantième anniversaire et s’offre un beau cadeau en montant «La Cerisaie» de Tchekhov. Il n’a rien perdu de la passion de ses débuts.
«La Cerisaie» de Tchekhov se joue dans les décors de Marie-Cécile Kolly et la mise en scène de Louis Yerly. © Alain Wicht/La Liberté
«La Cerisaie» de Tchekhov se joue dans les décors de Marie-Cécile Kolly et la mise en scène de Louis Yerly. © Alain Wicht/La Liberté

Elisabeth Haas

Publié le 07.11.2013

Temps de lecture estimé : 6 minutes

On entre sous les cerisiers en fleurs. Si, si, même en cette saison pluvieuse, l’accueil est toujours soigné à l’Arbanel. On y est accueilli en ami. C’est l’une des forces de cette scène régionale, à Treyvaux, qui carbure à la passion et au bénévolat. Depuis 40 ans exactement. Le théâtre célèbre son anniversaire en montant «La Cerisaie» de Tchekhov dès demain (lire ci-dessous). L’aventure a donc commencé en 1973, à une époque où tout, en matière de théâtre, était à inventer dans le canton de Fribourg. L’Arbanel était pionnier, aux dernières heures du Livio, à une époque où Nuithonie, Equilibre et les autres salles de spectacles du canton n’existaient pas encore.

Dans les années septante, François Silvant, Pauline Julien, Marie-Paule Belle tenaient le haut de l’affiche et remplissaient la grande salle de Treyvaux. «Quand l’Arbanel jouait à la grande salle, nous avons eu jusqu’à 500 personnes», se souvient André Gaillard, actuel président. Quant à la troupe maison, elle a commen

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11