Au chevet de la vieille tour de guerre
Le beffroi de Dürrenbühl, un nid d’aigle surplombant Fribourg, est en réfection. Visite de chantier
Photos Charles Ellena Texte Patrick Chuard
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Patrimoine » Moins massive que la tour Rouge. Moins célèbre que la tour de Bourguillon. Moins poétique que la tour des Chats. Celle de Dürrenbühl, plantée entre le Gottéron et la Sarine, a pourtant son charme. «C’est la tour la plus sauvage de Fribourg», considère l’architecte Antoine Vianin, chargé de sa restauration entreprise en février. Ce bloc de mollasse de 26 mètres «faisait partie de la muraille d’enceinte au Moyen Age, mais elle était loin de la ville. Personne n’y habitait, elle ne servait qu’à surveiller l’ennemi qui viendrait de l’extérieur.» Edifiée vers 1370, plusieurs fois transformée, la tour de Dürrenbühl (la «colline sèche») avait besoin d’une sérieuse réfection. Le chantier devrait durer jusqu’en septembre.
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