Le SOS des indépendants fribourgeois
Le coronavirus place les raisons individuelles ou les petites entreprises dans une situation délicate
François Mauron
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Economie » A Villars-sur-Glâne, Céline Descloux, 33 ans, tient le 13 Coiffure, depuis bientôt sept ans. «J’essaie de ne pas trop réfléchir pour ne pas angoisser», relève-t-elle. Indépendante avec une employée, elle a dû fermer son salon en raison des mesures sanitaires pour lutter contre la pandémie de coronavirus, comme l’a exigé le Conseil fédéral le 16 mars dernier. «J’ai déjà subi plus de 6000 francs de perte. Et ce n’est évidemment pas terminé», lâche-t-elle.
Contrairement à sa collaboratrice, salariée, la coiffeuse ne peut pas demander d’indemnités pour réduction d’horaire de travail (RHT). «Je peux obtenir un dédommagement grâce aux allocations pour perte de gain (APG). Mais cela ne compensera jamais les dommages financiers du salon&r