Comment Fribourg formera des imams
Sylvia Stam
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L’Université de Fribourg doit accueillir le Centre suisse pour l’islam et la société («La Liberté» du 15 février). Six députés de l’UDC, trois députés démocrates-chrétiens et un député radical ont déposé cette semaine un mandat par lequel ils demandent au Conseil d’Etat d’intervenir auprès de l’université afin que celle-ci renonce à développer ce centre au sein de la Faculté de théologie. Ils dénoncent le mauvais usage des fonds publics et craignent la perte du caractère chrétien de l’université. Le recteur Guido Vergauwen répond à ces critiques.
- Le cursus prévu est-il une formation pour les imams?
Guido Vergauwen: L’expression «formation des imans» est réductrice car l’offre s’adresse à un vaste public. Nous pensons aux personnes qui ont des charges dans la communauté musulmane. Ce sont bien sûr des imams mais aussi des travailleurs sociaux, des enseignants, des aumôniers d’hôpitaux. Aux imams qui veulent améliorer leurs compétences, nous prop