Ski alpin » Onze heures à peine sur le glacier du Cervin. Noémie Kolly rassemble ses deux paires de skis, son gros sac à dos et s’embarque dans la télécabine. Sans la satisfaction du travail accompli. «Quand la neige est molle, je n’y arrive pas. Inutile de s’acharner, les conditions seront bien différentes cet hiver», analyse la Gruérienne. Si la canicule de cette fin juillet met à mal les organismes en plaine, elle ne fait pas non plus les affaires des skieurs: même à presque 4000 mètres, la température positive à deux chiffres fait suer le glacier. «Chaque été, on le voit reculer», s’inquiète Noémie Kolly, tandis que la cabine quitte le domaine le plus haut d’Europe.

Grâce à un réveil aux aurores, la vice-championne du monde juniors de descente a tout de même pu encha&