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Non-remboursement des IVG: les initiants lancent leur campagne

La votation du 9 février porte sur le non-remboursement des IVG par l'assurance maladie, ni plus, ni moins, jurent les partisans de l'initiative soumise au verdict du peuple. En lançant mercredi leur campagne, ils ont assuré ne pas remettre en cause l'avortement.
Un des arguments que les initiants mettent en avant sont les économies qui pourront être réalisées dans l'assurance maladie. DR (image de la campagne des initiants)
Un des arguments que les initiants mettent en avant sont les économies qui pourront être réalisées dans l'assurance maladie. DR (image de la campagne des initiants)

ATS

Publié le 11.12.2013

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Leur matériel de propagande n'en associe pas moins l'interruption volontaire de grossesse (IVG) à un meurtre et promet que, si l'avortement n'était plus prise en charge, on pourrait sauver la vie d'au moins 1000 enfants chaque année. Pour Valérie Kasteler-Budde, du PEV genevois, il s'agit avant tout d'un problème éthique.

«Pas être forcée de cofinancer les avortements des autres»

Lorsque le peuple a plébiscité en 2002 le régime dit du délai, beaucoup ne savaient pas qu'on allait ensuite financer les IVG via l'assurance maladie. Or cette dernière doit servir à soigner et à sauver des vies pas à autre chose, estime l'ancienne conseillère nationale Elvira Bader (PDC/SO).

«Je ne veux pas être forcée de cofinancer les avortements des autres», a-t-elle souligné, tout en affirmant que la prise en charge actuelle est une incitation à interrompre des grossesses et que les IVG sont considérées par certains comme un moyen de contraception.

Des millions de francs d'écono

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