Non-remboursement des IVG: les initiants lancent leur campagne
ATS
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Leur matériel de propagande n'en associe pas moins l'interruption volontaire de grossesse (IVG) à un meurtre et promet que, si l'avortement n'était plus prise en charge, on pourrait sauver la vie d'au moins 1000 enfants chaque année. Pour Valérie Kasteler-Budde, du PEV genevois, il s'agit avant tout d'un problème éthique.
«Pas être forcée de cofinancer les avortements des autres»
Lorsque le peuple a plébiscité en 2002 le régime dit du délai, beaucoup ne savaient pas qu'on allait ensuite financer les IVG via l'assurance maladie. Or cette dernière doit servir à soigner et à sauver des vies pas à autre chose, estime l'ancienne conseillère nationale Elvira Bader (PDC/SO).
«Je ne veux pas être forcée de cofinancer les avortements des autres», a-t-elle souligné, tout en affirmant que la prise en charge actuelle est une incitation à interrompre des grossesses et que les IVG sont considérées par certains comme un moyen de contraception.
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