Pékin allergique à la critique
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Totalitarisme. Pékin repousse les limites, encore et encore. Que la Chine communiste ne tolère aucune voix critique sur ses terres n’est un secret pour personne, mais que cette agressivité fasse tache d’huile jusque sous nos latitudes, et au grand jour, c’est plutôt rare. La Suisse en a fait l’expérience en début de semaine, lorsque l’ambassadeur chinois lui a reproché sans détours d’avoir relevé les zones d’ombre du régime totalitaire.
Ce genre d’épisode ne se produit pas qu’ici. Pékin a fort peu goûté les sanctions de l’Union européenne contre des dirigeants accusés de violer gravement les droits humains de minorités, comme les Ouïgours. Elle a également fustigé les fabricants de vêtements H & M et Nike pour avoir renoncé au coton produit dans la région concernée.
En France, le chercheur critique Antoine Bondaz (photo Keystone) s’est carrément fait traiter de «petite frappe», de «hyène folle» et de «troll idéologique» (!) par l’ambassade chinoise. Cela a aiguisé l’inté