Vaud: Des étudiants critiquent la position de l’EPFL face au conflit israélo-palestinien
Le partenariat entre l’Ecole polytechnique fédérale lausannoise et Technion, un institut israélien qui entretient des liens étroits avec l’armée de l’Etat hébreu, passe mal chez certains.
Julie Jeannet
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Alors que l’offensive israélienne sur la bande de Gaza a fait plus de 33 000 morts, le mouvement Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS) prend de l’ampleur en Suisse et dans le monde. Il touche désormais le monde académique.
A Genève en février, des étudiantes de la HEAD (Haute Ecole d’art et de design) demandaient la fin de la collaboration de leur école avec deux universités israéliennes, le Bezalel Academy of Arts and Design à Jérusalem et le Shenkar College of Engineering, Design and Art à Tel-Aviv. Demande rejetée par la direction. Un peu plus tôt, la chercheuse de l’Unil et députée socialiste au Grand Conseil vaudois Oriane Sarrasin annonçait refuser toute collaboration avec des institutions israéliennes jusqu’à la fin de l’occupation de la Palestine.
Troublant partenariatCe sont désormais des étudiants de l’EPFL qui critiquent de manière de plus en plus insistante la position de l’école face au conflit israélo-palestinien. La Coordination étudiante pour la Pal