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De fil en aiguille, le tricot triomphe

En cette période de confinement, les travaux à l’aiguille se trouvent un public grandissant

«Quand on tricote, on ne pense plus à rien.» Imani/Unsplash
«Quand on tricote, on ne pense plus à rien.» Imani/Unsplash

Jean Ammann

Publié le 09.02.2021

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Canapé » Nous sommes les descendants des Homo habilis et le tricot en est la preuve. Y a-t-il sur terre un animal plus habile que l’homme tricotant? On aurait pu croire que le tricot allait, comme le chignon, disparaître avec nos grands-mamans, mais il n’en est rien: en ce début de XXIe siècle, bien aidé par le Covid-19, le tricot triomphe. Peu avant la fermeture des magasins «non essentiels», les gens se sont précipités vers les bonneteries, comme s’ils anticipaient un long hiver. «C’était incroyable, il y avait deux personnes dans le magasin et huit qui attendaient sur le trottoir», note une cliente à Bulle.

«Cela fait onze ans que je tiens le magasin et je n’ai jamais vu ça! A la veille de la fermeture, nous travaillions à trois et des personnes ont attendu jusqu’à une heure et demie pour être servies. Sur les

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