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Entre la bête et le steak, une morale

Par la poésie ou l’expérience, deux livres interrogent notre rapport à la viande par-delà les dogmatismes

Tandis que l’ouvrage de Pierre Yves ­Lador s’ouvre sur un drôle de proverbe vegan («On ne fait pas ­d’omelette»), celui de ­Stanislas ­Kraland se ­demande ­comment «manger et rester sain d’esprit». © Alain Wicht-­archives
Tandis que l’ouvrage de Pierre Yves ­Lador s’ouvre sur un drôle de proverbe vegan («On ne fait pas ­d’omelette»), celui de ­Stanislas ­Kraland se ­demande ­comment «manger et rester sain d’esprit». © Alain Wicht-­archives
Entre la bête et le steak, une morale
Entre la bête et le steak, une morale
Entre la bête et le steak, une morale
Entre la bête et le steak, une morale

Thierry Raboud

Publié le 05.06.2018

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Débats »   Aux steaks publicitaires dont se tapissent nos espaces publics et aux slogans antispécistes qui les recouvrent aussitôt, on comprend que la saison des grillades bat son plein. Carnivores et vegan sont à couteaux tirés, leurs faims semblent justifier tous les moyens. Alors que les devantures des boucheries se font caillasser par les militants de la cause animale les plus stupidement intégristes, prenons le temps de réfléchir. Et de lire. Deux ouvrages nous y invitent, qui nourrissent le débat par des moyens différents pour parvenir à des conclusions similaires.

On connaît la faconde de Pierre Yves Lador. Il ne faut donc pas s’étonner que l’auteur de La guerre des légumes s’attaque au sujet dans un ouvrage qui tient moins de l’essai sagement échafaudé que du pamphlet échevelé. Ses délirantes Variation

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