Santé intime: Le laser vaginal se démocratise
Pratiqué pour contrer les sécheresses ou l’incontinence, le laser devient une solution de plus en plus appréciée. Le hic? Il n’est pas remboursé.
Claire Pasquier
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Rajeunir son vagin. Il ne s’agit pas d’une énième lubie de stars hollywoodiennes, mais bien d’un traitement de santé intime à base de laser. Si le terme semble racoleur, la pratique soulage de nombreuses femmes, de la jeune maman à la senior ménopausée. «A l’origine, il s’adressait surtout aux patientes ménopausées qui n’avaient pas le droit de prendre des hormones et qui avaient des sécheresses vaginales importantes, liées à des cancers du sein par exemple», retrace Ludmila Moncilli, gynécologue obstétricienne à Fribourg.
Depuis quelques années, l’engouement est devenu tel que plusieurs gynécologues se sont lancés dans des formations en laserothépraie et le proposent à leurs patientes. C’est le cas de la doctoresse Moncilli, première à s’y être mise à Fribourg, en 2019: «La demande croît beaucoup. Je ne fais plus de publicité, les patientes viennent grâce au bouche-à-oreille ou par le biais de leurs propres gynécologues.»
EphémèreMais que soigne exactement la laserothér